Et l'alcool imbibé ne l'aurait pas tué 
Et le jour dans la nuit et la nuit dans le jour,
Dans la perte et l'absinthe, le point de non-retour,
Un miroir sur lequel il n'y a plus de buée

Et la danse enivrante du son partagé,
Le sourire inconnu te regarde et t'admire
Et au loin la beauté qui dans un long soupir
Te méprise et te hait, te méprise et te hait. 

Et la course infinie, qui s'écarte et se tire,
Les deux yeux qui viendront retirer leurs filets 
Pour reprendre en chemin ce qui les a quitté,
Pour reprendre la vie qui voulait en finir. 

Et la honte qui suit, quand la gorge est serrée,
Quand la corde est la suite, quand l'alcool te rend lourd. 
Quand la mort n'est plus rien que la fin de l'amour,
Quand on tue la promesse pour dire "j'essaierai". 

Et la fin d'un poème, et la fin d'un couplet,
Quand la brise du soir, filtre soleil et jour
Quand de la montagne on pense avoir fait le tour
Et qu'on tombe épuisé face au dernier rocher.

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