De nos jours enlacés dans les bras de nos nuits,
Quand la vie, entraînée par le grognement sourd
D'engrenage et d'idées, le ronflement du four
Quand brûlaient doucement les papiers de l'ennui

De nos nuits oubliées dans un livre d'ivresse,
Quand les larmes séchaient pour mouiller nos sourires
Quand les armes tremblaient dans nos doigts pour bannir
Impitoyablement ceux qui louent la paresse

Et ces nuits reparaissent, et les jours sont cueillis,
D'un bouquet s'embrasant par le feu du pays
Dans lequel nos sourires sont morts déchirés

Et bientôt, quand au loin se lèvera le jour,
Pour sécher la rosée sous nos yeux dont le tour
Est encore noirci de nos jeux colorés

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