Je connais un esprit, naviguant dans ses rêves,
S'accrochant tant qu'il peut au mat de son bateau
Luttant contre les cieux en serrant son manteau,
Qui le couvre des vagues que le vent soulève
Je connais un ami qui de la vie prélève
Les savoureux instants qui font naître les mots
Des mots qui, pour autant, ne sont ni vains ni sots,
Puisque l'arbre blessé renaîtra de sa sève.
Nostalgique des jours, nostalgique des nuits,
Désireux de détruire ce qui le détruit,
Des souvenirs qu'il brûle dans le feu qu'il boit.
Il se rappelle ainsi tous ces corps enlacés,
Une dernière fois, pour le goût du passé
Qui se verra scellé dans un morceau de bois.
S'accrochant tant qu'il peut au mat de son bateau
Luttant contre les cieux en serrant son manteau,
Qui le couvre des vagues que le vent soulève
Je connais un ami qui de la vie prélève
Les savoureux instants qui font naître les mots
Des mots qui, pour autant, ne sont ni vains ni sots,
Puisque l'arbre blessé renaîtra de sa sève.
Nostalgique des jours, nostalgique des nuits,
Désireux de détruire ce qui le détruit,
Des souvenirs qu'il brûle dans le feu qu'il boit.
Il se rappelle ainsi tous ces corps enlacés,
Une dernière fois, pour le goût du passé
Qui se verra scellé dans un morceau de bois.