Au petit bout de cœur dont la route a croisé,
Le sentier sinueux parsemé de soucis,
Que la vie a tracé du berceau jusqu'ici,
Qui finira demain dans le sol, effacé.
Au jardin, à l'eden, à son arbre placé
Au milieu d'une plaine, dont la pomme voici.
Dans la chasse au poème, cet ébène noirci
Se lamentait ainsi de sa branche cassée
J'ai souvenir d'un lieu des plus beaux de la terre,
Là où se sont rejoints, ces chemins, ces artères,
Et je conserve au chaud, la lame dans mon flanc
Je pourrais revenir, de nouveau, sur mes pas,
Y retrouver la rue de la vieille voie,
Mais je n'ai pas semé les petits cailloux blancs.
Le sentier sinueux parsemé de soucis,
Que la vie a tracé du berceau jusqu'ici,
Qui finira demain dans le sol, effacé.
Au jardin, à l'eden, à son arbre placé
Au milieu d'une plaine, dont la pomme voici.
Dans la chasse au poème, cet ébène noirci
Se lamentait ainsi de sa branche cassée
J'ai souvenir d'un lieu des plus beaux de la terre,
Là où se sont rejoints, ces chemins, ces artères,
Et je conserve au chaud, la lame dans mon flanc
Je pourrais revenir, de nouveau, sur mes pas,
Y retrouver la rue de la vieille voie,
Mais je n'ai pas semé les petits cailloux blancs.