C'est la terreur du train,
Qui sépare nos cœurs,
Qui nous vend le bonheur,
Et l'arrache à nos mains,
C'est la terreur du train,
Qui n'est jamais à l'heure,
Et qui passe quand meurt
L'heure qui nous convient.
C'est la terreur du train,
Et j'en tremble, j'en pleure,
Tant de larmes de peur,
Dont mes deux yeux sont pleins.
C'est la terreur du train,
En ce jour qui demeure,
Trop fade et sans saveur
Et me fait du chagrin.
C'est la terreur du train,
Enivrante rumeur,
Qui de mon âme soeur,
M’a emmené très loin.
Ce qu'il me reste d'elle,
C'est un peu de douceur,
Sa fierté, mes erreurs,
Son pardon sensuel
Ce qu’il me reste d’elle,
C’est le son de sa voix,
Qui peignait mon émoi,
Entre deux aquarelles,
Ce qu’il me reste d’elle,
C’est sa bouche arrogante,
Quand simplette, elle chante,
Et chante de plus belle,
C'est ce qu'il reste d'elle,
Son bleu, son blanc, son rouge,
Ces trois couleurs qui bougent,
Devant le gris du ciel.
Qui sépare nos cœurs,
Qui nous vend le bonheur,
Et l'arrache à nos mains,
C'est la terreur du train,
Qui n'est jamais à l'heure,
Et qui passe quand meurt
L'heure qui nous convient.
C'est la terreur du train,
Et j'en tremble, j'en pleure,
Tant de larmes de peur,
Dont mes deux yeux sont pleins.
C'est la terreur du train,
En ce jour qui demeure,
Trop fade et sans saveur
Et me fait du chagrin.
C'est la terreur du train,
Enivrante rumeur,
Qui de mon âme soeur,
M’a emmené très loin.
Ce qu'il me reste d'elle,
C'est un peu de douceur,
Sa fierté, mes erreurs,
Son pardon sensuel
Ce qu’il me reste d’elle,
C’est le son de sa voix,
Qui peignait mon émoi,
Entre deux aquarelles,
Ce qu’il me reste d’elle,
C’est sa bouche arrogante,
Quand simplette, elle chante,
Et chante de plus belle,
C'est ce qu'il reste d'elle,
Son bleu, son blanc, son rouge,
Ces trois couleurs qui bougent,
Devant le gris du ciel.