De ma fenêtre,
Je vois le phare de la tour Eiffel
Nettoyer le ciel derrière les bâtiments
Sans pourtant parvenir
À faire revenir les étoiles
Je n'habite pas Paris.
Quelqu'un a dit
« La poésie, avec ou sans musique
On ne comprend pas tout. »
Je jure devant vous ce soir
Que j'ai senti le monde
Se renfermer sur moi.
Ou devant moi.
Il est tard, je suis chez moi et j'y repense
Dans l'éclat lointain du phare de la tour Eiffel
Je vois mon regard balayer le ciel
Ou l’océan
Est désespérément tourner sur lui-même
Car comme les poèmes on ne comprend pas tout
Le phare.
La pupille contractée
Aveuglé par sa propre lumière
N'a jamais vu les étoiles.