Qu'il est beau, l'oiseau
Pourvu qu'on s'y arrête 
Qu'on abandonne son corps
Juste assez longtemps 
Pour emprunter le sien. 

Il te les prête, ses ailes. 
Si tu le regardes,
Si tu lui envoies ta conscience,
Pour qu'il l'attrape
Et l'emmène avec lui là haut. 

Et de là haut, tu verras
Que le monde est beau
Pourvu qu'on s'y arrête 
Qu'on abandonne son corps
Juste assez longtemps 
Pour emprunter le sien.

Poèmes aléatoires :

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