Il y a des jours où le bus n'abrite rien de beau. Des jours comme celui-ci où tout va tout droit et où le paysage s'éloigne pour briser l'horizon. Des jours comme celui-ci au sein desquels même la borne de compostage ne demande rien et où personne n'insiste pour valider son ticket.
Les visages sont figés ; on se regarde avec le ventre. Une brune sur un vélo, l'image est belle et mes joues sont glacées. Mon ventre lui sourit.
Pas de soleil ni de pluie, pas même de temps. Ni d'espace. Juste ces éléments qui défilent sous mes yeux et me rappellent l'infinie danse des ombres qui m'amenait à mes songes d'enfant, les soirs agités. Juste une comptine dans ma tête et un bus qui va tout droit, baigné dans une froide lumière qui ne réfléchit rien d'autre que les pâles paumettes de ces chaises endormies. Elles sont laides et leurs pieds sont cassés. Je pense que moi aussi.
Les visages sont figés ; on se regarde avec le ventre. Une brune sur un vélo, l'image est belle et mes joues sont glacées. Mon ventre lui sourit.
Pas de soleil ni de pluie, pas même de temps. Ni d'espace. Juste ces éléments qui défilent sous mes yeux et me rappellent l'infinie danse des ombres qui m'amenait à mes songes d'enfant, les soirs agités. Juste une comptine dans ma tête et un bus qui va tout droit, baigné dans une froide lumière qui ne réfléchit rien d'autre que les pâles paumettes de ces chaises endormies. Elles sont laides et leurs pieds sont cassés. Je pense que moi aussi.