Putain de Macron, c’est un traitre il faut lui trancher la gorge 
Répétait il au carrelage, tandis qu’elle le nettoyait. 
« Une chopine de rosé..
S’il vous plaît, s’il vous plaît. » 
« Oui monsieur »
Dit-elle au carrelage, tandis qu’elle le balayait. 

Elle était belle autrefois,
Avant de tuer ces hommes.
Avant de leur servir le rosé
Qu’ils réclament à leurs pieds,
Ou au carrelage. 
« ..vous ai réglé les deux chopines ? » 
Le carrelage se tait.
« Oui monsieur »
Dit elle au carrelage, tandis qu’elle le lessivait. 

C’est son métier, ce carnage. 
Servir sans broncher. 
Nettoyer le carrelage, 
Les faire mourir et encaisser. 
« ..vous ai réglé les deux chopines ? » 
« Oui monsieur »
C’est un suicide assisté. 
Entre deux nettoyages. 
Au prix de deux pichets. 
C’est le prix du voyage 
« ..bon moi je vais pisser » 
Et l’homme disparaît, 
Avec lui, le présage 
D’un troisième pichet. 

Le carrelage est propre,
L’homme est mort. 
« Comment vont les affaires ? » 
demande un autre
« c’est dur » elle répond
« Putain de Macron. »

Poèmes aléatoires :

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