C'était un vieux monsieur au sourire discret,
Que l'on voyait parfois travailler son jardin,
Qu'il soignait sagement, d'un geste de dédain,
Comme s'il s'agissait d'une loi, d'un décret.  

Bienveillant et serein, le regard concentré,
Brandissant une hache et taillant les rondins,
Ce geste mécanique n'est pas anodin,
Quand l'arbre condamné se retrouve éventré

Et le bois tombe ainsi, émettant un bruit sourd,
Et si l'on tend l'oreille parfois, quelques jours,
On entendra le cri de ce rondin de charme,

Et dans sa vie passée qu'il enfouît dans la terre,
Un métier comme un autre, il gagnait son salaire
Quand roulaient sur le sol les visages en larmes.

Poèmes aléatoires :

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