Elle a la forme de l'eau 
Je l'ai remarqué le deuxième jour
Sur le dessus de sa tête,
La source du torrent qui semble dévaler son corps,
À toute vitesse, 
Dans ses cheveux en cascade 
Creusant d’érosion le sillon de ses seins
Dans un vacarme d’embruns 
d’écume,
ou bien d’amour. 

C’était le deuxième jour,
Que je voyais ses mains. 
La caresse et la claque. 
Ce sont des mains d'enfant
Caressant l'eau d'un lac
Froide comme le bain 
Des enfants dont les mains
N'étaient pas assez sages,
Et sans jamais laisser 
de leur noble passage 
Que l'onde de la vie :
Le monde des gamins. 


Oh, puis-je me blesser
Pour qu'au clair de son eau
Dasha nettoie mes plaies
Avec ses belles mains !

Oh, puis-je me noyer,
Privé de l'air dans l'eau,
Car elle a l'air de l'eau
Quand je n'ai l'air de rien.

Poèmes aléatoires :

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